Les Romains mangent généralement dans un seul plat commun, à … L'armée absorbe une part toujours plus grande des ressources de l'État. Comment ajouter mes sources ? Philippe Richardot souligne que l'on affaire ici à « stratégie de riposte immédiate. », — Georges Dumézil, Horace et les Curiaces. --Quelles&est&la&capitale&de&l’Empire&romain&?& Qui&composent&le&Sénat&?& Les&Romains&ont&conservé&les&dieux&et&déesses&de& quelle J.-C., la situation institutionnelle n'évolue pas, avec le onzième consulat de l'empereur. Au IIe siècle, la superficie de l'Empire romain est à son maximum, et compte entre 50 et 80 millions d'habitants. Les successeurs de Gallien sont tous des militaires à qui l'armée a donné une grande rigueur et la foi en l'éternité de l'Empire romain. À la fin du IVe siècle et au début du Ve siècle ap. À la suite de la bataille du pont Milvius en 312, les cohortes prétoriennes sont supprimées[49]. Les sacerdoces sont rétablis puis réorganisés[m 6],[p 19], notamment la charge de Flamine de Jupiter tombée en désuétude depuis le début du siècle, il réforme plusieurs collèges religieux, renouvelant avec les anciennes traditions en y intégrant plus de patriciens que de plébéiens, notamment la confrérie des Frères Arvales, qui devient prédominante[m 6],[p 19]. En réaction aux périls extérieurs, le pouvoir romain, à partir de la tétrarchie, chercha à se renforcer : les centres de décision politique et militaire furent multipliés, l'administration développée et militarisée, et la taille de l'armée augmentée. Il nomme ses deux fils Auguste mais à sa mort, Caracalla s'empresse de tuer son jeune frère Geta. Les Daces viennent de s'unir et Domitien intervient en personne avec la garde prétorienne pour les chasser. En août, Octave célèbre trois triomphes puis dédicace le temple du divin César et inaugure la Curie Julia[m 3]. Il n'y a pas de partage territorial de l'Empire romain[N 4] — il y a toujours une préfecture du prétoire par exemple, « ce qui est décisif »[p 58] —, mais les quatre hommes se répartissent le commandement des troupes et les secteurs dans lesquels ils interviennent. Ils sont remplacés par des magistri militum, « maîtres des milices »[N 17]. Par définition, le régime comporte un partage d'attribution entre le nouveau pouvoir — le princeps — et les pouvoirs traditionnels — les assemblées législatives, les magistratures et le Sénat. À partir de ce moment, Auguste détient un pouvoir absolu[p 6],[m 4],[m 5]. modifier La Rome antique est à la fois la ville de Rome et l'État qu'elle fonde dans l'Antiquité. Romains 3 1 Quel est donc l'avantage des Juifs, ou quelle est l'utilité de la circoncision? Arbogast fait proclamer auguste un professeur de rhétorique, Eugène[N 19],[p 94]. Mais malgré l'absence de cosmogonie ou de théogonie d'origine romaine, la mythologie romaine n'en existe pas moins, notamment à travers un grand nombre de récits de fondations de cités[3]. Janus est une des seules divinités des premiers Romains ayant subsisté. J.-C., il reçoit le titre de « Père de la patrie », qui place sous sa protection l'ensemble du peuple romain[p 8]. Certaines vantent la uirtus latine (vertu et courage), ce sont les exempla ; d'autres expliquent la fondation de Rome, ce sont les mythes fondateurs. C'est une période complexe où l'Empire est profondément réformé et transformé devant les périls intérieurs et extérieurs qui le menacent, au prix d'une mobilisation toujours plus importante et lourde de la société. Les tétrarques exaltent alors la tranquillitas, la « tranquillité » retrouvée dans leur propagande[20]. La plupart des réformes dioclétianiennes sont maintenues, et modifiées pour les pérenniser — et seul le système, idéaliste, de transmission du pouvoir, est complètement abandonné. Après deux années d'intrigue, la guerre entre les deux rivaux éclate, en 316. Il choisit le nouvel empereur, qui est ensuite avalisé par le Sénat. Dès 287 sont attestées les appellations de « Jovien » (Jovius, de Jupiter) et de « Herculéen » (Herculius, et d'Hercule), qui font de Dioclétien et de Maximien les descendants des deux dieux[36], mais, à la différence de certains prédécesseurs[N 8], les tétrarques ne sont pas des dieux mais ils sont « engendrés par les dieux »[p 69] quand ils accèdent au trône impérial[p 69]. C'est peut-être à cette occasion que Dioclétien fait promettre à Maximien d'abdiquer conjointement avec lui en 305, après avoir accompli ses propres vingt ans de règne[p 70]. Cependant le naturel inquiet de Domitien, sa tendance à voir des complots partout, sa violence et son autoritarisme assombrissent la fin de son règne. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La jauge des 5.000 spectateurs pour les rassemblements est finalement maintenue jusqu'au 30 octobre. La présence romaine en Bretagne et en Germanie est sérieusement renforcée. Ce dernier s'enfuit et se suicide[m 28],[p 38]. Les coups d'État et les guerres civiles se multiplièrent, et l'Empire avait à affronter un nombre grandissant d'ennemis extérieurs. Dieu archaïque, Quirinus est originellement le protecteur des citoyens romains (les Quirites) et, associé à Jupiter et Mars, fait partie de la triade primitive de la mythologie romaine. Comme le souligne Yann Le Bohec, c'est un « empereur à cheval »[51]. Pratiquement, c'est dans les deux premiers livres de Tite-Live qu'il faut chercher l'équivalent des théogonies et des cosmogonies d'autres peuples indo-européens. Le rituel de la cour se raidit, il souligne la « surhumanité » de l'empereur[38]. Odoacre accepta, allant jusqu'à frapper des pièces au nom de Nepos dans toute l'Italie. Cette légende, probablement la plus célèbre de la mythologie romaine et narrée de nombreuses fois par les auteurs latins, est à l'origine des institutions romaines : le meurtre de Rémus par Romulus montre la prédominance de la patrie sur les liens du sang, l'enceinte (pomœrium) de Rome tracée par Romulus, demeurera sacrée (sauf pour les triomphes). Le second meurt au bout de 8 ans de règne, sans grand acte. J.-C., il y a eu de nouveau toute une série de défaites des Romains: 1. Néron accède au pouvoir grâce à sa mère qui a fait pression sur Claude pour faire de Néron son successeur et non Britannicus (qui est le fils biologique de Claude). Le successeur doit être membre de la famille de l'empereur, et si ce dernier a un fils (naturel ou adopté), c'est celui-ci qui est le successeur légitime, aux yeux de tous[m 20]. Ensuite, c'est la Norique et la Rhétie qui deviennent romaines, grâce aux campagnes de Tibère et de son frère Drusus[m 8],[p 13]. Une opposition se forme et Vespasien réorganise le Sénat à l'avantage des élites italienne, narbonnaise et hispanique, d'où proviendront d'ailleurs les Antonins[p 40]. Ses fonctions sont de protéger contre le feu destructeur et de veiller au feu civilisateur, et son épouse est la déesse Vénus. Dans l'Iliade, on le voit combattre Achille, Diomède et Idoménée. Le 13 janvier 27 av. Tibère revient d'exil après sept années et est adopté par Auguste[m 20],[p 8]. À la fin du règne, le titre devient purement honorifique[pi 15]. Ensuite, Agrippa reçoit un imperium supérieur à tout autre sur toute la partie orientale de l'Empire puis épouse Julia[m 19],[p 7]. Certaines causes extérieures à l'Empire peuvent l'expliquer. Son corps est difforme, mais, il réussit à épouser Vénus, la déesse de la beauté. Ensuite, à partir de 330, il passe la plus grande partie de son temps dans sa nouvelle capitale, Constantinople, où la cour et l'administration centrale se sont installées[pi 10]. L'empereur est souvent malade, et dès le début de son règne, il doit se préoccuper de nommer un successeur, qui se doit d'être un membre de la famille impériale[m 18]. La paix étant revenu sous le long règne d'Auguste, la concorde entre les dieux et les hommes peut avoir lieu[m 6]. Aujourd'hui, sur le territoire de l'ancien Empire romain est une Italie moderne. Les deux nouveaux empereurs reviennent à une politique religieuse plus mesurée. Les honestiores des provinces d'Occident et les dirigeants des peuples barbares voisins, acquièrent eux aussi la nobilitas qui les incorpore aux couches les plus élevées. La conquête de la Bretagne par Agricola se poursuit avec brio et Domitien lance une offensive surprise contre le peuple germain du Rhin le plus puissant à l'époque, les Chattes, qu'il vainc. Auguste affermit la puissance romaine autour du bassin méditerranéen, cherchant à la fois à organiser et optimiser les frontières de l'Empire[m 7],[p 9]. Tout d'abord, les dieux et déesses présentés comme « équivalents » d'un dieu grec ne le sont que par syncrétisme, et possédaient avant cela des caractères propres et souvent très différents de leurs homologues grecs. Les terres romaines sont divisées en provinces sénatoriales (pacifiées) et impériales (où se trouvent les forces armées)[m 3],[p 1]. « Rome a eu sa mythologie, et cette mythologie nous est conservée. Titus succède à son père sans heurt, tel que c'est prévu, lui qui a joué un grand rôle au côté de Vespasien. Comme cité auparavant, Neptune va apaiser la tempête qui menace Enée. Les véritables successeurs auxquels pense Auguste sont les enfants de cette union, ses petits-fils Caius et Lucius, qui naissent respectivement en 20 et 17 av. Ils ne deviennent fils de dieux et ne sont inspirés par la grâce divine qu'à partir du jour de leur investiture (le dies natalis)[37], et perdent cette filiation après leur abdication : la présence divine est attachée à leur fonction, non à leur personne[p 69]. Les hauts-fonctionnaires et certains comtes privilégiés participent au conseil privé de l'empereur, appelé consistorium (sacrum), « consistoire (sacré) ». L'Empire fut fondé par Auguste, qui mit fin à la Dernière Guerre civile de la République romaine, au cours de la toute fin de la République romaine. Cette perspective de propagande laisse penser que Virgile a remodelé la légende afin de satisfaire les demandes d'Auguste, mais l'épopée s'appuie d'abord sur la tradition qui donnait pour ancêtres au peuple romain Énée et les derniers Troyens. À la mort de Néron, l'Empire connaît une première crise. Il entame l'édification d'un important Forum[m 15], dominé par le temple de Mars vengeur[m 15], du Temple d’Apollon Palatin[m 15], et de l'Autel de la paix d'Auguste[m 16],[p 19]. Cela le rend impitoyable, lui qui a toujours été écarté du pouvoir réel, ne supporte pas l'opposition, et les procès et les exécutions sommaires se multiplient, à l'instar de la fin de règne de Néron. En 476, Oreste refusa d'accorder aux Hérules d'Odoacre le statut de fédérés, poussant Odoacre à prendre Rome et à envoyer les insignes impériaux à Constantinople, s'établissant comme roi d'Italie. L'appellation de dominus noster (« notre maître ») fait son apparition, l'empereur est dit victor ac triumphator (« victorieux et triomphant »)[pi 4]. Il constitue une importante cavalerie, techniquement différente de la cavalerie légionnaire, qu'il place sous le commandement autonome d'un magister equitum[p 50]. Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Il fait preuve d'un strict respect de la tradition augustéenne, essayant de respecter toutes les instructions de son père adoptif[p 24]. Genséric, roi des Vendales, occupe l'Afrique du Nord et obtient le statut de fédéré en 435. En 394, Théodose bat l'usurpateur à la bataille de la Rivière Froide. Dans quelle langue les Romains disaient – n'est plus un mystère. Contre les Goths, le césar Constantin remporte une victoire, qui aboutit à un traité de paix — les Goths obtiennent alors le statut de peuple fédéré[N 13]. À la suite de l'ajout de l'Égypte en 30 av. Les légionnaires romains furent recrutés entre 17 et 20 ans pour seize ans de service (Réformes mariales).Un légionnaire romain moyen mesurait à peine 1,68 m, ce qui est considéré comme la plus grande faiblesse des soldats romains., ce qui est considéré comme la plus grande faiblesse des soldats romains. C'est également à Constantin que revient la fondation de la ville de Constantinople, sur le site de l'ancienne Byzance, qui sera la capitale de l'Empire romain d'Orient jusqu'en 1453. Tout comme ses prédécesseurs, il multiplie les dépenses publiques, notamment le Colisée qu'il entreprend, la reconstruction du Capitole et la création d'un nouveau forum à Rome. Ils représentent l'empereur dans des vastes circonscriptions territoriales, qui regroupent plusieurs diocèses. Néron fonde alors sa nouvelle politique sur l'exploit artistique, prenant part à des spectacles, chantant et jouant la comédie et de la lyre. L'empereur légitime, Sévère, envoyé contre les usurpateurs par Galère, est tué par ses soldats — qui avaient servi sous Maximien — en septembre 307. De nouveau détenteur des deux pouvoirs majeurs, Tibère devient le collègue d'Auguste, et ses nombreuses campagnes militaires victorieuses le légitiment[m 20],[p 21]. En dépit de ses réalisations politiques, son règne révèle de nombreuses faiblesses, typiques d’un règne de transition[4],[p 49]. Des proches d'Aetius le tuent à son tour. Mais l'accent est désormais aussi mis sur la diversité des situations régionales, le maintien d'une prospérité en Afrique, sur l'existence de périodes de redressement ou sur les capacités de relèvement et de résistance, induisant plus une période de mutation qu'une crise et un déclin continus. I, 328) Tenter l'aventure, entreprendre une chose dont le succès est fort incertain. Il sera plus tard assimilé à Romulus divinisé. Si le terme de « consistoire » n'est attesté qu'à partir de Constance II, la réalité de ce qu'il désigne date de l'époque de Constantin Ier[pi 17]. J.-C. parvint à dominer l'ensemble du monde méditerranéen et … Gallien (253-268) entame une mutation profonde de la stratégie militaire. de la série, voici les nouvelles. La période de domination romaine en Grèce s'étend conventionnellement de 146 av. Cependant, il tarde à accepter de devenir empereur, par orgueil — Tibère aurait mal vécu d'être le dernier successeur d'Auguste et souhaite voir les sénateurs le supplier — ou humilité, hésite sur la marche à suivre surprenant le peuple et le Sénat, puis accepte finalement les pleins pouvoirs[m 22],[p 22]. Ainsi, le nouvel empereur se doit d'être un membre de la famille impériale, celle qui a été choisie et protégée par les dieux[m 25],[p 33]. L'empereur dépose le consulat[p 6], qu'il détient depuis 31 av. Les fonctions de général en chef et de chef de guerre victorieux que tient traditionnellement l'empereur sont renforcées dans ces périodes de guerres incessantes, et la fonction impériale devient progressivement le sommet de la carrière militaire[10]. S'ouvre alors une période nouvelle et décisive dans l'instauration du principat, un régime politique qui apparaît comme un retour aux institutions républicaines[m 2]. Après la chute et la destruction de Troie, Énée parvient à s'enfuir avec son pè… J.-C., et c'est Tibère qui reprend le rôle de protecteur, se mariant à son tour avec Julia[m 19],[p 8]. Cependant, le Sénat reste sceptique concernant ses origines, bien qu'appréciant ses décisions politiques. À côté des qualificatifs habituels comme felix (« chanceux, heureux »), on associe de plus en plus le terme invictus (« invaincu »). Il déploie une grande énergie pour sécuriser la frontière face aux Daces et aux Sarmates. Les premières années du règne de Néron, très jeune empereur de 17 ans, sont connues comme des exemples de bonne administration. Mais, il arrive qu'il peut être difficile à distinguer de Zeus lors… Ainsi commença l'essor économique et culturel dans les provinces occidentales de l'empire[3]. Le cousin de Caracalla, Élagabal devient ensuite empereur mais tout occupé au culte du dieu du même nom il laisse le gouvernement à sa grand-mère, Julia Maesa. Certes, les dieux romains de l'époque impériale avaient acquis une ressemblance indéniable avec les dieux grecs, mais il faut garder à l'esprit que les premiers avaient eu leur signification propre avant cette association, et sont donc largement plus que de pâles copies. De plus, la famille impériale règne en maître absolu, bien que faisant preuve de bonne volonté et gouvernant avec sagesse. Mais ses deux mentors disparaissent : Burrus meurt en 62 et Sénèque se retire[m 27],[p 36]. La période dite du « Haut-Empire[N 2] » couvre plus de deux siècles. De plus, Auguste associe les deux pouvoirs majeurs, l'imperium proconsulaire et la puissance tribunitienne à la désignation d'un successeur[m 20]. Les évènements autour de la succession d'Auguste sont très importants pour toute la suite du Haut Empire romain, déterminant les principes de succession pour toute la durée du principat[m 20]. Ce dernier ne règne que quatre-vingt-huit jours. Il force alors Maximien à se retirer une seconde fois, et reconstitue une tétrarchie : en Orient, Galère reste auguste avec Maximin II Daïa pour césar ; en Occident, Constantin est reconnu césar, et un nouvel auguste est envoyé, Licinius. Vous êtes à la recherche d’une animation originale sur le thème “Quelle aventure !” Nous innovons sans cesse afin de pouvoir trouver L’Animation qui correspondra à vos attentes ! En Afrique, Maximien Hercule rétablit le calme et la sécurité en 296 et 297[p 61], et il fortifie la frontière, abandonnant peut-être certaines portions du territoire romain, en Maurétanie Tingitane notamment[18]. Profondément lié au mythe de l'âge d'or, Janus serait le roi latin ayant accueilli Saturne lors du règne de celui-ci sur terre. Si l'Empire parvint, dans un premier temps, à repousser les envahisseurs, la crise du troisième siècle vit les frontières céder une première fois. Les Romains se sont approprié puis ont adapté ces mythologies pour créer un ensemble syncrétique qui se manifeste dans la religion romaine. Auguste, reconnu comme princeps, ce qui signifie le « Prince du Sénat », devient le chef officiel de l'État romain[p 3],[m 5]. • Les autres princes connus sous les noms de héros ou de princes d'aventure ne valent rien du tout (P. L. COUR. Il ne s'agissait cependant que d'un geste purement politique, et Odoacre ne rendit aucun territoire à Nepos. De sa fondation par Auguste jusqu'à la déposition de son dernier empereur, Romulus Augustule, l'Empire eut une histoire intérieure et extérieure complexe, caractérisée, au départ, par une certaine stabilité politique (période du principat), puis, à partir du IIIe siècle, par une instabilité de plus en plus importante : crise du troisième siècle et dominat. Quelques mois plus tard, une campagne bien mieux préparée permet au césar de remporter une victoire sur l'Araxe contre Narseh, de prendre Nisibe et de pousser jusqu'à Ctésiphon[p 63]. Marc Aurèle et Lucius Verus succèdent à Antonin. À cette époque, le pouvoir était devenu un régime absolu, avec une cour et un protocole de type oriental. L'évolution est donc empirique, et elle se concrétise lors du partage territorial de 335 : chaque césar possède un préfet du prétoire. En fait les Romains se contentaient d'un découpage plus simple de la journée en observant la hauteur du soleil. La question de la succession demeure alors ouverte mais une guerre civile marquant la fin de la dynastie des Flaviens est évitée, contrairement à la fin de la dynastie Julio-claudienne. Sa mort, suspecte, prive l'Empire d'un appui solide et Tibère d'un successeur possible[m 23],[p 29]. Le régime tétrarchique a ainsi montré son efficacité — il a rétabli l'ordre aux frontières, compromis depuis un demi-siècle — et sa souplesse — les augustes n'hésitant pas à prendre en charge le ressort territorial des césars si nécessaire[20]. Il compense cela par une nouvelle circonscription administrative, le « diocèse », qui est regroupement de provinces, à la tête desquels il place un vicaire. L'empereur d'Orient Valens doit gérer la menace perse, l'usurpation de Procope et les difficultés engendrées par la présence au-delà du Danube des Goths[p 90]. Il est plus particulièrement le protégé du dieu Poséidon qui le sauve lors de son combat contre Achille. C'est la fin des Julio-Claudiens, et pour la première fois, un problème de succession se pose : « il faut recréer une légitimité »[m 28]. Le préfet du prétoire Burrus et Sénèque lui font appliquer une politique modérée et populaire. Le 20 novembre 303, pour la célébration des vingt ans de règne (vicennalia) du premier auguste, Dioclétien, le collège impérial tout entier se réunit — pour la seule fois de son histoire — et se rend à Rome[40]. Les biens de la dynastie julio-claudienne sont versés dans le domaine public, l'empereur ordonne de nombreux cens et cadastre pour lutter contre les fraudes et pour que chacun paie son dû. nécessaire]. Il s'attaque à reculer la frontière à l'Elbe et non au Rhin, et c'est Drusus qui lance l'offensive et conquiert les terres germaines[m 10],[p 15], puis Tibère lui succède à sa mort[m 9],[p 14]. Il est connu pour avoir publié en 212, le célèbre édit qui porte son nom donnant à tous les hommes libres de l'Empire la citoyenneté romaine. Romulus Augustule fut épargné par Odoacre qui, bien qu'ayant assassiné son père, eut pitié de lui et lui donna une pension et une villa en Campanie, villa qui devint un monastère. L'empereur Hadrien s'attache à mener une politique plus défensive. J.-C., année à laquelle Jules César l'y a introduit[m 6],[p 20]. De plus, deux usurpateurs sont exclus de ces négociations : Maxence continue de gouverner l'Italie, et Domitius Alexander l'Afrique. Le 16 janvier, il reçoit le titre sacré « d'Augustus » sur l'initiative du sénateur Munatius Plancus[p 1],[m 4]. C'est sous le règne d'Honorius, en hiver 406-407, que des groupes de barbares (Suèves, Alains et Vandales) franchissent le Rhin et pénètrent dans l'Empire. Commandée par Auguste à Virgile, l'Énéide a surtout pour but de montrer le caractère divin de Rome et l'ascendance divine de la gens Julia (à laquelle appartient Auguste). Ses fonctions sont de protéger contre le feu destructeur et de veiller au feu civilisateur, et son épouse est la déesse Vénus. Cet aspect a parfois été exagéré par les historiens qui ont décrit les Sévères comme une dynastie orientale, jugement considérablement relativisé aujourd'hui. Ce faisant, ils chassent les autres tribus qui se trouvent sur les territoires qu'ils traversent. Ce succès diplomatique a, pour les Romains, la même importance qu'une victoire militaire, mettant l'Empire parthe au même titre qu'un vassal de Rome[m 7]. Rome ayant largement assimilé la culture hellénistique, il est difficile de cerner les croyances des premiers Romains. Il s'agissait, en réalité, de mouvements de populations de très grande ampleur, réalisés sur de longues durées.
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